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Solutions efficaces pour gérer les problèmes de bruit entre locataires

Rédigé par 稲澤大輔 | 30 juin 2025 21:26:18

Cher gestionnaire locatif, êtes-vous confronté à l'un de ces problèmes ? Des plaintes fréquentes concernant les bruits de pas des locataires de l'étage du dessus, des locataires qui se disputent sur le volume de la télévision tard dans la nuit, ou des locataires à qui l'on demande de déménager à cause du son du piano.

Dans les immeubles locatifs, la gestion des problèmes de bruit est l'un des problèmes les plus ennuyeux pour les administrateurs de biens. En raison de la structure des logements japonais, en particulier des appartements et des copropriétés, le son se propage facilement et les problèmes de bruit entre locataires ne sont pas rares. La perception du bruit est subjective, certaines personnes disant qu'elles ne sont pas gênées par le même son, tandis que d'autres disent qu'elles ne le supportent pas, ce qui en fait un problème difficile à gérer.

Les problèmes de bruit peuvent être particulièrement pénibles pour les propriétaires qui gèrent eux-mêmes leurs biens. En effet, ils doivent écouter équitablement les arguments des parties concernées, proposer des solutions appropriées et, dans certains cas, prendre des décisions d'un point de vue juridique.

Cet article explique la réalité des problèmes de bruit causés par les chambres et les résidents voisins, les difficultés rencontrées par les propriétaires autogestionnaires et les avantages spécifiques de l'externalisation à une société de gestion. Il propose des mesures pour parvenir à une gestion locative stable tout en maintenant la satisfaction des locataires.

Exemples de problèmes de bruit rencontrés par les propriétaires autogérés

Cas 1 : problèmes de bruits de pas aux étages supérieurs et inférieurs et locataires en conflit

Etude de cas de M. Sato (employé de l'entreprise âgé d'une cinquantaine d'années), qui gère lui-même un appartement (immeuble en bois de deux étages, huit pièces au total) à Tokyo.

Dans un appartement en bois appartenant à M. Sato, un locataire âgé vivant au rez-de-chaussée s'est plaint de ne pas pouvoir dormir à cause des bruits de pas du résident du deuxième étage. Lorsque M. Sato a expliqué la situation aux locataires du deuxième étage (un jeune couple), ceux-ci ont répondu qu'ils menaient une vie normale et qu'ils ne sautaient pas d'un côté ou de l'autre.

La situation ne s'est pas améliorée et les locataires du premier étage ont commencé à "frapper au plafond au milieu de la nuit". Le locataire du premier étage a commencé à "taper au plafond la nuit".

Comme il était impossible de déterminer objectivement l'existence du bruit et que les deux parties avaient un point de vue, Mme Sato s'est trouvée dans la situation difficile de devoir choisir son camp. En fin de compte, la locataire du rez-de-chaussée a dû quitter l'appartement car le bruit était "préjudiciable à sa santé" et elle a également dû payer une pénalité de résiliation.

Cas 2 : Troubles dans la chambre voisine causés par le bruit de la vie nocturne

Étude de cas de Mme Tanaka (60 ans, indépendante), propriétaire d'une copropriété d'occasion (10 unités) dans la préfecture de Kanagawa.

Dans la copropriété de Mme Tanaka, un problème est survenu entre les locataires des chambres voisines 201 et 202 : une femme seule habitant la chambre 202 s'est plainte qu'elle ne pouvait pas dormir parce que l'occupant de la chambre 201 écoutait de la musique et regardait la télévision très fort tard dans la nuit.

Lorsque Mme Tanaka a averti le résident de la chambre 201 (un jeune homme), celui-ci a réfuté la plainte, affirmant qu'il ne faisait pas de bruits aussi forts. Pour vérifier la situation, Mme Tanaka s'est elle-même rendue sur place la nuit et, bien qu'elle ait effectivement entendu le bruit, elle a conclu qu'il n'était pas assez fort pour être qualifié de "bruit", mais qu'il s'agissait plutôt du niveau de bruit général d'un ménage.

Cependant, l'occupant de la chambre 202 a continué à exiger des améliorations, affirmant qu'il était sensible au bruit et qu'il ne pouvait pas dormir au moindre bruit. Prise entre deux feux, Mme Tanaka, après s'être interrogée sur les mesures à prendre, a suggéré d'installer des rideaux insonorisés dans la chambre 202, mais s'est heurtée à une fin de non-recevoir de la part de l'occupant, qui lui a rétorqué que c'était à la personne qui faisait du bruit de le faire.

Finalement, Mme Tanaka a demandé à ce que des preuves du bruit soient enregistrées, mais n'a pas pu obtenir de preuves objectives, ce qui a eu pour effet d'envenimer les relations avec les deux locataires.

Cas 3 : Plainte collective contre la pratique d'instruments de musique

Exemple de Mme Yamamoto (55 ans, ancienne employée d'une entreprise), propriétaire d'un appartement (3 étages, 18 logements) à Osaka.

Dans la copropriété de Mme Yamamoto, un problème s'est posé lorsqu'une nouvelle résidente du deuxième étage (une étudiante en musique) s'est mise à jouer du violon dans sa chambre. Au début, le résident du premier étage, situé juste en dessous, s'est plaint, mais peu à peu, plusieurs locataires ont commencé à se plaindre qu'ils ne pouvaient pas supporter le bruit de cette pratique quotidienne.

Le contrat conclu avec les locataires concernés ne contenait aucune disposition spéciale telle que "aucun instrument de musique n'est autorisé", et M. Yamamoto s'est efforcé de gérer la situation. Elle a suggéré que les artistes limitent leurs heures de pratique (jusqu'à 18 heures en semaine et de 10 heures à 17 heures le week-end), mais il a été difficile de trouver un compromis car il était essentiel pour les étudiants en musique d'avoir du temps de pratique.

M. Yamamoto a consulté un spécialiste et envisagé d'insonoriser les pièces, mais il a décidé que des travaux d'insonorisation à grande échelle dans un immeuble locatif seraient peu pratiques et difficiles à rentabiliser. En fin de compte, plusieurs locataires ont informé M. Yamamoto qu'ils déménageraient si le problème du bruit n'était pas résolu, et il a demandé aux étudiants en musique de déménager. Cela a provoqué un conflit émotionnel avec les étudiants en musique et aucune solution à l'amiable n'a pu être trouvée.

Risques et limites de l'autogestion

Dans le cadre de la gestion des problèmes de bruit, les propriétaires qui s'autogèrent sont confrontés aux risques et aux limites suivants

Difficulté à prendre des décisions objectives et à maintenir une position neutre

La plus grande difficulté dans le traitement des problèmes de bruit est la difficulté de juger objectivement le bruit:

  • La perception du son varie fortement en fonction de la sensibilité individuelle et de l'environnement de vie
  • Il est difficile de quantifier la "sensation d'intensité sonore", même lorsqu'elle est mesurée à l'aide d'un sonomètre, etc.
  • La façon dont le son est transmis varie en fonction de la structure du bâtiment et de l'emplacement des pièces.

L'un des principaux défis auxquels sont confrontés les propriétaires en autogestion est d'écouter les deux parties et de prendre une décision neutre. Si vous réagissez d'une manière qui vous place sur les épaules de l'une ou l'autre partie, vous risquez d'aggraver les relations avec l'autre locataire.

Manque de connaissances juridiques et manque de clarté dans l'étendue des responsabilités

Les problèmes de bruit peuvent également être jugés d'un point de vue juridique :

Aspects juridiques Difficulté à prendre une décision Défis pour les propriétaires autogérés
Juger des limites de l'acceptation Quelle est la part du bruit domestique normal et quelle est la part du bruit ? Difficile à juger sans connaissances juridiques spécialisées
Possibilité de résilier le contrat Dans quelles conditions le contrat peut-il être résilié ? Une décision facile comporte des risques juridiques.
Responsabilité en matière d'indemnisation Où se situe la responsabilité en cas d'atteinte à la santé causée par le bruit ? L'étendue de la responsabilité du propriétaire n'est pas claire.
Médiation et réponse aux litiges Réponse en cas d'action en justice Difficile à gérer sans l'aide d'un professionnel

Le concept de "limites d'acceptation" revêt une importance particulière. Selon la jurisprudence, une certaine quantité de bruit dans un complexe résidentiel doit être acceptée, alors qu'un bruit excessif peut constituer un délit. Cette limite est très difficile à tracer et peut représenter une charge importante pour les propriétaires autogérés.

Manque d'expertise pour proposer des solutions

Afin de proposer une solution efficace au problème du bruit, l'expertise suivante est nécessaire

  • Connaissance des mesures d'insonorisation appropriées basées sur l'acoustique architecturale
  • Capacité à sélectionner des produits d'isolation acoustique rentables
  • Identification des chemins de propagation du bruit en fonction de la structure du bâtiment
  • Proposition de mesures adaptées au mode de vie des occupants.

Il est difficile d'attendre une telle expertise de la part d'un propriétaire autogestionnaire, et l'incapacité à proposer des solutions efficaces risque de prolonger ou d'exacerber le problème.

Conflits émotionnels et détérioration des relations avec les locataires

Les problèmes de bruit sont extrêmement sensibles et peuvent facilement devenir émotionnels :

  • Un conflit direct entre les parties impliquées rend difficile la résolution du problème dans le calme
  • Si le propriétaire réagit directement, il y a un risque d'injustice envers l'un ou l'autre des locataires.
  • La partie qui fait du bruit est susceptible de se rebeller parce qu'elle est sur la défensive et qu'elle se sent "blâmée".
  • Si le problème n'est pas résolu, il peut entraîner des problèmes secondaires tels qu'une expulsion ou des arriérés de loyer.

Les propriétaires autogérés sont plus proches des locataires, ce qui facilite l'implication émotionnelle et rend plus difficile la prise de décisions objectives.

Avantages spécifiques de l'externalisation à une société de gestion

L'externalisation auprès d'une société de gestion offre les avantages concrets suivants dans le traitement des problèmes de bruit

Effet d'arbitrage neutre en tant que tierce partie

Le plus grand avantage d'une société de gestion est sa position de tierce partie dans l 'arbitrage des problèmes de bruit des locataires:

  • La confrontation directe entre le propriétaire et le locataire peut être évitée
  • La position professionnelle de la société de gestion donne aux locataires un sentiment de sécurité.
  • écoute calmement les arguments des deux parties et prend une décision basée sur des faits plutôt que sur des arguments émotionnels
  • possède le savoir-faire professionnel nécessaire pour juger objectivement du niveau de bruit.

La société de gestion a l'expérience de nombreux problèmes de bruit et sait comment les traiter efficacement. En outre, en jouant le rôle d'intermédiaire, la société de gestion peut éviter que les relations entre propriétaires et locataires ne se détériorent et préserver la réputation du bien immobilier.

Mise en œuvre d'un processus systématique de traitement des plaintes liées au bruit

La société de gestion traitera les problèmes de bruit selon la procédure systématique suivante

  1. Établissement des faits et évaluation de la situation:

    • Collecte de données objectives à l'aide d'équipements de mesure du bruit
    • Collecte d'informations auprès des voisins
    • analyse de la transmission du son à travers la structure du bâtiment.
  2. Approche progressive:

    • Rappels généraux à tous les occupants (avis, circulaires, etc.)
    • Approche individuelle après identification
    • Coordination et médiation appropriées entre les parties
  3. Proposition et mise en œuvre de solutions:

    • Conseils d'experts sur les mesures d'insonorisation et assistance à la mise en œuvre
    • Propositions d'adaptation du mode de vie
    • Mise en œuvre de mesures physiques si nécessaire

Les sociétés de gestion savent quelles sont les interventions efficaces grâce à l'expérience qu'elles ont acquise en traitant un grand nombre de cas similaires. Elles peuvent également appliquer les meilleures pratiques en vigueur dans des immeubles aux structures similaires.

Proposer des mesures d'insonorisation basées sur l'expertise

Pour résoudre les problèmes de bruit, des mesures appropriées doivent être prises en fonction de la structure du bâtiment et du type de bruit :

Type de bruit Principales voies de propagation Contre-mesures efficaces Soutien de la société de gestion
Bruits de pas à l'étage Bruit de propagation solide Installation de tapis et de moquettes insonorisés Conseils sur le choix et l'installation des produits les plus appropriés
Bruits domestiques à travers les murs Bruits aériens Panneaux insonorisants/placement des meubles Suggestions de lieux et de méthodes d'installation efficaces
Bruit des installations (eau, climatisation, etc.) Propagation par voie solide et aérienne Mesures d'isolation contre les vibrations et ajustement de la durée d'utilisation Introduction d'entrepreneurs spécialisés et détermination des coûts appropriés des contre-mesures
Bruit des instruments de musique Complexe Introduction de salles insonorisées, de limites temporelles et d'espaces de représentation Mesures d'insonorisation spécialisées et propositions alternatives

Les sociétés de gestion disposent de cette expertise et peuvent proposer des contre-mesures efficaces et rentables. Si nécessaire, elles peuvent également présenter des entrepreneurs spécialisés et juger de la pertinence des devis.

Décisions et réponses appropriées d'un point de vue juridique

La société de gestion a une connaissance juridique des problèmes de bruit et peut prendre des décisions et des réponses appropriées :

  • Interprétation appropriée des clauses relatives au bruit dans le contrat de location
  • Prendre des décisions juridiques pour déterminer si les "limites acceptables" ont été dépassées ou non.
  • Émettre des lettres d'avertissement si nécessaire et s'assurer de leur validité juridique.
  • Application appropriée des procédures de résiliation du contrat dans le pire des cas.

En particulier, il existe des conditions strictes pour la "résiliation du contrat pour cause de bruit", et une décision facile comporte des risques juridiques. Les sociétés de gestion ont une connaissance spécialisée des conditions et des procédures de résiliation des contrats et peuvent prendre des mesures pour minimiser les problèmes.

Prévenir les problèmes par une approche préventive

Les sociétés de gestion peuvent également prendre des mesures préventives pour éviter les problèmes de bruit :

  • Explication des règles en matière de bruit et fourniture de lignes directrices lors de l'emménagement
  • rappels réguliers aux locataires
  • Annonces préalables pendant les périodes où le bruit est susceptible de se produire (par exemple, le nouveau trimestre, la fin de l'année et les fêtes de fin d'année).
  • proposer des mesures d'insonorisation adaptées aux caractéristiques du logement.

Ces approches préventives peuvent réduire l'occurrence des problèmes de bruit eux-mêmes. En outre, même si un problème survient, les mesures proactives permettent de jeter les bases d'une résolution rapide.

Points à prendre en considération lors du choix d'une société de gestion

Cette section explique les points importants à prendre en compte pour choisir une société de gestion qui soit compétente en matière de problèmes de bruit.

Réalisations spécifiques et exemples de solutions aux problèmes de bruit

La chose la plus importante à prendre en compte lors du choix d'une société de gestion est son expérience en matière de gestion des problèmes de bruit :

  • Détails spécifiques de cas antérieurs de résolution de problèmes de bruit et processus de résolution
  • Expérience dans la gestion de biens immobiliers similaires
  • Expérience de la résolution de cas particulièrement difficiles (par exemple, jeu d'instruments de musique, bruit nocturne)
  • l'expérience de la conciliation entre les parties et son taux de réussite.

Lors des entretiens, il est conseillé de poser des questions telles que "comment nous avons résolu les problèmes de bruit dans le passé", "combien de temps il a fallu pour résoudre le problème" et "quelles sont les méthodes d'intervention spécifiques".

Compétences en matière de communication et rapidité de réaction

Les compétences en matière de communication de la société de gestion sont essentielles pour les problèmes de bruit :

  • Temps écoulé entre la réception de la plainte et la réponse initiale
  • Capacité à expliquer de manière adéquate et convaincante aux locataires
  • L'équité dans l'écoute des deux versions de l'histoire
  • L'adéquation et la fréquence des rapports de situation adressés au propriétaire.

Dans les cas réels, la rapidité de la réponse initiale est un facteur clé pour éviter que les problèmes ne s'aggravent. Vérifiez précisément quels sont les systèmes en place pour les interventions d'urgence.

Processus spécifiques et soutien à la résolution des problèmes

Vérifiez la transparence et la spécificité du processus de résolution des problèmes de la société de gestion :

  • Existe-t-il une politique de traitement des problèmes de bruit étape par étape ?
  • Capacité à mettre en œuvre des méthodes de mesure du bruit et d'évaluation professionnelle
  • Propositions de mesures d'insonorisation et soutien à la mise en œuvre.
  • Connaissance et expérience des réponses juridiques en cas d'aggravation du problème.

Un "plan de secours en cas d'échec de la résolution du problème" revêt une importance particulière. La flexibilité et l'expérience dans la gestion de toute situation est un facteur décisif dans le choix d'une société de gestion.

Approche préventive et éducation des locataires

Une bonne société de gestion ne se contente pas de traiter les problèmes une fois qu'ils sont survenus, mais prend également des initiatives préventives :

  • Des lignes directrices sur le bruit au moment de l'occupation des lieux.
  • Des rappels et des informations régulières
  • Fournir des conseils en matière d'insonorisation adaptés aux caractéristiques du bâtiment
  • Soutien à la création d'une communauté de locataires

Les mesures préventives peuvent réduire l'incidence des problèmes de bruit et améliorer le cadre de vie général de l'immeuble. Il est conseillé de vérifier spécifiquement quelles mesures préventives sont prises.

Résumé : la gestion professionnelle des problèmes de bruit apporte de la stabilité à la gestion locative

Les problèmes de bruit causés par les pièces et les résidents voisins sont l'un des problèmes les plus difficiles à gérer dans le cadre de la gestion locative. Ils peuvent facilement se transformer en une confrontation émotionnelle et le propriétaire peut se retrouver pris entre le marteau et l'enclume. L'autogestion présente souvent des limites lorsqu'il s'agit de maintenir une position neutre, de prendre des décisions d'un point de vue juridique et de proposer des solutions efficaces.

Les avantages de l'externalisation vers une société de gestion sont multiples :

  • Arbitrage en tant que tiers neutre: les conflits émotionnels sont évités et des solutions sereines sont possibles.
  • Processus de réponse systématique: intervention efficace basée sur l'expérience et une approche progressive.
  • Insonorisation professionnelle: propositions de mesures efficaces en fonction de la structure du bâtiment et du type de bruit.
  • Prévention des risques juridiques: décisions et procédures appropriées basées sur les contrats et la législation
  • Approche préventive: éducation des locataires et amélioration de l'environnement pour prévenir les problèmes avant qu'ils ne surviennent.

Des mesures appropriées pour traiter les problèmes de bruit peuvent améliorer la satisfaction des locataires, réduire le taux d'expulsion et maintenir et améliorer la réputation de l'immeuble. En faisant appel à une société de gestion disposant de connaissances et d'une expérience spécialisées, il est possible de parvenir à une gestion locative stable tout en réduisant la charge psychologique du propriétaire.

Questions fréquemment posées

Q1 : Quelle est la première mesure à prendre en cas de problème de bruit ?

R : La première étape importante consiste à établir les faits et à comprendre la situation. Nous recommandons de prendre les mesures suivantes

  • Obtenir du locataire plaignant des informations détaillées sur le type, l'heure et la fréquence du bruit.
  • Si possible, demander un enregistrement du bruit (enregistrement ou mesure à l'aide d'un sonomètre).
  • Recueillir des informations auprès des habitations environnantes pour vérifier si plusieurs occupants perçoivent le bruit.
  • Interroger les locataires supposés être à l'origine du bruit sur la situation en vérifiant les faits plutôt qu'en les accusant.

Une société de gestion peut gérer cette première réaction avec calme et neutralité, et faire la lumière sur les faits tout en évitant une confrontation émotionnelle entre les deux parties. Elle peut également prendre des décisions sur les aspects juridiques des problèmes de bruit en s'appuyant sur ses connaissances professionnelles.

Q2 : Le contrat peut-il être résilié ou le locataire expulsé de force pour cause de bruit ?

R : Il est possible de résilier un contrat ou d'expulser un locataire pour cause de bruit si certaines conditions sont remplies, mais les décisions juridiques doivent être prises avec prudence :

  • Il doit être objectivement établi que le bruit dépasse la "limite acceptable".
  • La situation ne s'est pas améliorée malgré de multiples avertissements et demandes d'amélioration.
  • La preuve que le bruit perturbe considérablement la vie des autres locataires.
  • Les interdictions pertinentes doivent être clairement énoncées dans le contrat.

Des décisions de justice ont reconnu l'annulation du contrat dans les cas où le comportement est jugé "si perturbant qu'il conduit à une rupture de la relation de confiance", mais il est très difficile d'en juger.

Q3 : Quelles sont les mesures d'insonorisation efficaces ?

R : Les mesures efficaces dépendent du type de bruit . Les principales sont les suivantes

Mesures contre les bruits de pas provenant du sol :

  • Installation de tapis de sol ou de moquettes insonorisées.
  • Recommandation de porter des pantoufles ou des chaussettes
  • Demande de considération pour les promenades nocturnes

Mesures contre les bruits domestiques à travers les murs :

  • Installer des panneaux absorbant le bruit ou des feuilles insonorisées.
  • Éviter les bruits forts près des murs
  • Placez les téléviseurs et les haut-parleurs loin des murs.

Mesures contre les bruits spéciaux (p. ex. instruments de musique) :

  • Restrictions du fuseau horaire (heures de voisinage)
  • Suggestion de salles insonorisées dédiées ou d'espaces de pratique alternatifs
  • Suggestion d'éléments d'insonorisation (par exemple, instruments en sourdine)

La société de gestion peut proposer les mesures les plus appropriées en fonction de la nature du bruit et de la structure du bâtiment, et fera également appel à des entreprises spécialisées si nécessaire.

Q4 : Le propriétaire ou le locataire doit-il supporter le coût des mesures de lutte contre le bruit ?

R : L'approche de base est la suivante

  • Si elles sont causées par des problèmes structurels dans le bâtiment (par exemple, une insonorisation insuffisante) → elles sont supportées par le propriétaire
  • Si le bruit est causé par les activités particulières du locataire (par exemple, jouer d'un instrument de musique) → c'est le locataire qui paie.
  • Cas dans la zone grise (où même des bruits domestiques normaux peuvent donner lieu à une plainte) → par consultation mutuelle entre les deux parties.

Dans la pratique, le propriétaire prend souvent en charge une partie des coûts liés à une résolution rapide du problème. Par exemple, des tapis insonorisants peuvent être fournis ou des subventions pour le double vitrage. Les sociétés de gestion peuvent proposer un accord de partage des coûts approprié sur la base de leur expérience de cas similaires et offrir une solution acceptable pour les deux parties.

Q5 : Qui doit avoir la priorité - les locataires sensibles au bruit ou les locataires qui font du bruit ?

R : Il est important de ne pas donner une priorité inconditionnelle à l' un ou à l'autre, mais de prendre une décision globale fondée sur les éléments suivants

  • L'intensité objective et la nature du bruit (normal ou excessif)
  • les dispositions contractuelles et la nature du bien (par exemple, s'il est insonorisé ou non)
  • la durée de l'occupation par les deux parties et la probabilité qu'elle se poursuive à l'avenir
  • l'ampleur de l'impact sur les autres occupants.

Fondamentalement, il est important de trouver un équilibre entre "contrôler la production de bruit autant que possible" et "autoriser une certaine quantité de bruit domestique". Les sociétés de gestion ont l'expérience de nombreux cas et ont la capacité de juger cet équilibre de manière appropriée et de trouver un compromis acceptable pour les deux parties.

Les problèmes de bruit sont l'un des problèmes les plus fréquents et les plus difficiles à résoudre en matière de gestion locative. Ils ont tendance à se transformer en conflits émotionnels entre les locataires et constituent une charge importante pour les propriétaires autogestionnaires.

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