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Guide Complet : De l'Arriéré de Loyer à l'Exécution Forcée

Rédigé par 稲澤大輔 | 16 juin 2025 00:07:14

Les arriérés de loyer sont l'un des problèmes inévitables de la gestion immobilière. En raison de la détérioration de la situation économique des locataires ou d'autres circonstances, il arrive que les loyers ne soient plus payés. Or, le loyer est une source importante de revenus pour les propriétaires, et des arriérés persistants peuvent avoir un impact sérieux sur la trésorerie. Pour stabiliser la gestion d'un bien immobilier, il est essentiel de comprendre les procédures légales, depuis les arriérés de loyer jusqu'à l'exécution forcée, et de réagir au bon moment. Cet article explique la séquence des événements depuis la survenance d'un arriéré de loyer jusqu'à l'exécution forcée de la cession, en tenant compte des aspects juridiques.

1. première réponse à l'arriéré de loyer

1-1. rappel de la société de gestion

En cas d'arriérés de loyers, la réaction de base est d'envoyer tout d'abord un rappel au locataire par l'intermédiaire de la société de gestion. A ce stade, il est conseillé de demander à la société de gestion de le faire, plutôt que de contacter directement le propriétaire.

La société de gestion utilise généralement les moyens de rappel suivants

  • Contact par téléphone
  • Entretiens en se rendant chez le propriétaire
  • Envoi d'une lettre de rappel

Il est important non seulement de demander le paiement, mais aussi de confirmer la raison de l'arriéré et les perspectives de paiement à l'avenir.

1-2. contacter le co-garant

Si le locataire lui-même ne répond pas ou s'il n'y a pas de perspectives de paiement, il faut contacter le garant solidaire. Le garant conjoint a les mêmes obligations de paiement que le locataire et peut donc être informé de l'arriéré de loyer et invité à le payer.

Il est particulièrement important de noter que la prise de contact avec le garant solidaire nécessite la fixation d'un montant limite en raison d'une modification du code civil. Le montant limite est le montant maximal pour lequel le cosignataire est responsable et doit être clairement indiqué dans le contrat.

1-3. que faire en cas d'intervention d'une société de garantie ?

Les sociétés de garantie des loyers sont de plus en plus utilisées dans les contrats de location récents. Si une société de garantie des loyers est attachée au contrat, la société de gestion contactera la société de garantie en cas d'arriérés. La société de garantie paie au propriétaire le loyer en retard conformément au contrat, et la société de garantie envoie ensuite des rappels au locataire.

Dans les cas où une société de garantie est utilisée, l'impact sur le propriétaire est relativement faible, mais il convient de noter que la portée et la durée de la garantie de la société de garantie sont limitées.

2. phase préparatoire de la procédure judiciaire

2-1. mise en demeure par lettre recommandée avec accusé de réception

Si l'arriéré de loyer persiste pendant plus d'un mois, une mise en demeure par lettre recommandée avec accusé de réception est envisagée. Le courrier à contenu certifié est un service postal dans lequel la poste certifie "qui a envoyé un document avec quel contenu, à qui et quand".

Points à prendre en considération lors de l'envoi d'un courrier avec certificat de contenu :

  • Indiquez clairement les faits (période et montant) de l'arriéré.
  • Fixer un délai de paiement clair.
  • Indiquer les mesures à prendre (par exemple, la résiliation du contrat) si le paiement n'est pas effectué dans les délais.
  • Joignez une preuve d'envoi afin de confirmer que le courrier a bien été remis à l'autre partie.

Ce courrier certifié constituera une preuve très importante lors d'un procès ultérieur. Veillez à le conserver, car il peut prouver "quand" et "quel type de notification" a été spécifiquement donné.

2-2. envoi d'une mise en demeure et d'une résiliation de contrat

Lorsque les arriérés de loyer dépassent deux ou trois mois, une "mise en demeure et résiliation de contrat" est envoyée par courrier avec accusé de réception. Il s'agit d'informer le locataire que si le paiement n'est pas effectué dans un certain délai (généralement une semaine), le contrat de bail sera résilié.

Les éléments à inclure dans le préavis sont les suivants

  • Montant et durée de l'arriéré de loyer
  • Date d'échéance du paiement.
  • Le fait que le contrat sera résilié si le paiement n'est pas effectué dans le délai imparti.
  • L'obligation de libérer l'immeuble après la résiliation du contrat.
  • La même chose doit être notifiée au garant.

Cet avis sert à la fois d'avis d'exécution et d'avis d'intention de résiliation conformément à l'article 541 du Code civil, et constitue la première étape de la procédure judiciaire.

2-3. résiliation du contrat de location

Si le paiement n'est pas effectué pendant la période de préavis, le contrat de location est résilié. La résiliation du contrat de location n'est pas autorisée pour le seul motif du non-paiement des arriérés ; la condition légale de la "rupture de confiance" doit être remplie.

Les décisions des tribunaux tendent à reconnaître une rupture de confiance si le locataire a été en retard de paiement pendant trois mois ou plus, mais la décision peut différer en fonction des circonstances de l'arriéré et de l'attitude du locataire.

Les facteurs suivants sont importants pour que la résiliation d'un contrat soit valable

  • Un préavis approprié (exigeant le paiement dans un délai raisonnable) a été donné.
  • Le paiement n'a pas été effectué après la mise en demeure.
  • L'importance des arriérés doit être telle qu'elle détruit la relation de confiance.
  • L'intention de mettre fin au contrat a été clairement communiquée à l'autre partie.

Après la résiliation du contrat, le locataire est tenu de quitter l'immeuble.

3. l'action en restitution de l'immeuble

3-1. intenter une action en justice pour demander la restitution de l'immeuble

Si le locataire ne quitte pas volontairement les lieux après la mise en demeure et la résiliation du contrat, une "action en revendication de l'immeuble" est introduite auprès du tribunal. Cette action exige que l'immeuble soit libéré et que les arriérés de loyer soient payés.

La plainte doit contenir les informations suivantes

  • des informations sur les parties (bailleur et locataire)
  • un résumé du contrat de bail
  • Le fait et le montant de l'arriéré de loyer
  • les circonstances du préavis et de la résiliation du contrat
  • les détails de la décision demandée (remise de l'immeuble et paiement des arriérés de loyer).

Lors de l'introduction d'une action en justice, vous devrez payer des timbres fiscaux (variables en fonction du montant de l'action) et des timbres postaux (environ 6 000 JPY). Si le montant de l'action est relativement faible, il est possible d'utiliser une procédure simplifiée appelée "small claim", mais il est courant de passer par la procédure judiciaire normale pour la cession d'un immeuble.

3-2. déroulement de la procédure judiciaire

Lorsque la plainte est déposée, le tribunal signifie un double de la plainte au défendeur (locataire) et fixe la date de la première plaidoirie. Le procès se déroule généralement comme suit

  1. Première plaidoirie : les deux parties comparaissent devant le tribunal et confirment l'objet et la cause de la demande.
  2. Présentation d'une réponse : si le défendeur conteste la demande, il présente une réponse.
  3. Examen des preuves : interrogatoire des témoins et examen des preuves documentaires, si nécessaire.
  4. Conclusion des plaidoiries : le procès est conclu lorsqu'il est estimé que les deux parties ont épuisé leurs arguments.
  5. Le jugement : il est généralement rendu environ deux semaines après la fin du procès.

Si le défendeur refuse de recevoir la plainte ou ne répond pas, des procédures telles que la signification ou le jugement sommaire peuvent être utilisées.

Dans les affaires d'arriérés de loyer, les faits étant souvent clairs, il est courant d'obtenir un jugement dans un délai d'un ou deux mois après la première plaidoirie.

3-3. possibilité de règlement

Au cours du procès, le tribunal peut recommander une transaction. La transaction peut être recherchée, notamment lorsque le défendeur est présent et propose un paiement échelonné du loyer.

Les principaux éléments d'une transaction sont les suivants

  • Paiement des arriérés de loyer dans un certain délai et poursuite du contrat
  • Promesse de quitter volontairement le logement après un certain temps
  • Mise en place d'un plan de paiement échelonné des arriérés de loyer.

Il existe deux types d'accords : l'accord judiciaire, qui a force exécutoire, et l'accord extrajudiciaire, qui n'est qu'une promesse. Si l'exécution est une condition préalable, il est préférable d'opter pour un règlement judiciaire.

4. procédure d'exécution forcée

4-1. préparation d'une demande d'exécution forcée

Si les locataires ne déménagent pas volontairement, même après que le jugement soit devenu définitif, il convient d'entamer une procédure d'exécution forcée. Pour demander l'exécution forcée, les documents suivants sont nécessaires

  1. une copie authentifiée du jugement avec un certificat d'exécution
  2. une attestation de signification ou de notification (preuve que la décision a été signifiée ou notifiée à l'autre partie).
  3. une demande d'exécution forcée.

L'octroi d'un titre exécutoire est demandé au greffier du tribunal qui a rendu le jugement. Une attestation de signification ou de notification est également délivrée par le tribunal.

4-2. notification par un agent d'exécution judiciaire

Une fois la demande d'exécution forcée acceptée, un huissier de justice est désigné par le tribunal pour procéder à une enquête sur place. Le magistrat adresse une "mise en demeure" aux occupants et les invite à quitter volontairement les lieux.

Au moment de la mise en demeure, l'huissier se rend sur les lieux et rencontre le locataire. À ce stade également, l'exécution peut être évitée si le locataire quitte volontairement les lieux. Toutefois, si le locataire ne répond pas à la notification, une date et une heure d'exécution seront fixées.

Il s'écoule généralement environ deux semaines entre le dépôt de la requête et la demande, et environ un mois entre la demande et la date d'exécution (date de l'expulsion proprement dite).

4-3. exécution forcée (exécution de la remise)

Si le locataire ne quitte pas les lieux malgré la mise en demeure, l'exécution forcée (exécution de la remise) est finalement mise en œuvre. L'exécution forcée se fait en présence d'un huissier de justice, avec la collaboration de déménageurs, de changeurs de serrures et d'autres personnes.

Processus d'exécution forcée :

  1. L'huissier de justice et le personnel concerné se rendent sur les lieux.
  2. Le magistrat ordonne au locataire de quitter les lieux.
  3. Enlèvement des biens du locataire (un espace de stockage des biens est nécessaire)
  4. Changement des serrures
  5. L'état du bien est vérifié et l'exécution est terminée.

En principe, les frais d'exécution forcée sont à la charge du débiteur (le locataire), mais dans la pratique, le bailleur les supporte temporairement et ils lui seront facturés ultérieurement.

4-4. coûts de l'exécution forcée

L'exécution forcée entraîne les frais suivants

  1. Paiement anticipé au tribunal : environ 70 000 yens
  2. Frais de l'entreprise de déménagement :
    • Propriété pour une personne : environ 200 000-300 000 yens
    • Type de famille (3LDK) : environ 500 000-600 000 yens
    • Si vous avez beaucoup de bagages : plus de 1 000 000 yens
  3. Frais de remplacement des clés : environ 10-20 000 yens

Ces coûts variant fortement en fonction de la taille du bien et de la quantité de bagages, il est conseillé d'obtenir un devis à l'avance.

5. points de vigilance que les propriétaires doivent connaître

5-1. réagir au bon moment

Il est extrêmement important d'agir rapidement contre les arriérés de loyer. Il est nécessaire de contacter le propriétaire par l'intermédiaire de la société de gestion dès le début de l'arriéré et d'évaluer la situation. Il est conseillé d'envisager une procédure judiciaire dans les trois mois, car plus les arriérés sont importants, plus il est difficile de les recouvrer.

Il convient notamment de noter qu'il existe un délai de prescription (cinq ans) pour les arriérés de loyer. En cas d'inobservation pendant une longue période, le droit de réclamation peut s'éteindre en raison de la prescription.

5-2. respect de la loi

En matière d'arriérés de loyer, il est essentiel de respecter la loi. Les actes suivants sont considérés comme un abus de droit et peuvent entraîner une responsabilité juridique ; ils doivent donc être évités à tout prix

  • contacter une personne autre que l'employeur, l'école ou le garant
  • appels ou visites tôt le matin ou tard le soir (20h-7h)
  • appels ou visites multiples le même jour
  • Rappels par affichage dans les parties communes ou à la porte d'entrée
  • Changement de serrure ou entrée dans les pièces sans autorisation
  • déplacement non autorisé de biens ménagers
  • Menaces ou occupation des lieux.

Ces actes constituent une atteinte à la vie privée et au droit de séjour du locataire et peuvent faire l'objet d'une demande de dommages et intérêts au titre d'un acte délictuel.

5-3. consultation de spécialistes

La procédure juridique allant de l'arriéré de loyer à l'exécution forcée est complexe et nécessite des connaissances spécialisées. Il est notamment conseillé de consulter un avocat ou un autre expert dans les cas suivants

  • En cas d'arriérés importants
  • si le problème avec le locataire devient plus complexe
  • Si des mesures d'exécution sont susceptibles d'être nécessaires
  • Si l'on ne sait pas où se trouve le locataire
  • si vous n'êtes pas sûr de pouvoir préparer des documents juridiques.

Coût approximatif de l'intervention d'un spécialiste :

  • Frais de consultation : gratuits - 5 500 ¥ (30 premières minutes)
  • Frais d'ouverture de dossier : environ 220 000-330 000 yens
  • Frais d'intervention : environ 220 000-440 000 yens
  • Indemnité journalière : environ 10-30 000 ¥

Bien que ces frais puissent sembler élevés à première vue, ils sont considérés comme bénéfiques à long terme si une action en justice appropriée permet de recouvrer les loyers impayés et de restituer rapidement le bien.

5-4. conservation des preuves

La conservation des preuves est très importante dans le cadre d'une procédure judiciaire. Les documents et dossiers suivants doivent toujours être conservés

  • Copie du contrat de location
  • les relevés des transferts de loyers (état des paiements)
  • les relevés des rappels (relevés téléphoniques, relevés des visites)
  • Copies des courriers certifiés et preuves de livraison
  • Notes et enregistrements de la correspondance avec les locataires
  • Photographies et vidéos (par exemple, l'état de la propriété)

Ces éléments de preuve sont importants pour étayer votre demande devant le tribunal.

6. jurisprudence récente et tendances en matière de réforme juridique

6-1. jurisprudences importantes sur les contrats de location

La jurisprudence récente a rendu plusieurs décisions importantes concernant les arriérés de loyer et les demandes de restitution.

Par exemple, la Cour suprême a jugé illégale une clause du contrat d'une société de garantie de loyer qui considère que le bien est libéré lorsque le locataire a deux mois d'arriérés de loyer et qu'il ne peut être contacté. Cette décision réaffirme le principe selon lequel des procédures légales appropriées sont nécessaires pour libérer le bien.

6-2. impact des amendements à la loi sur l'exécution civile

En mars 2021, un cas d'arriérés de loyer a été porté à l'attention du département de la police métropolitaine, le premier incident de ce type depuis l'amendement de la loi sur l'exécution civile. Il est à espérer que l'amendement de la loi sur l'exécution civile renforcera les procédures de divulgation des actifs des débiteurs et rendra le recouvrement des arriérés de loyer plus efficace.

6-3. modifications du code civil sur les garanties

La modification du Code civil en avril 2020 a rendu obligatoire la fixation d'un montant maximum pour les contrats de garantie individuelle renouvelable. Cela a eu pour conséquence de plafonner la responsabilité du garant solidaire. Par exemple, si le montant maximum est fixé à 1,2 million de yens, le montant maximum qui peut être réclamé au garant conjoint est de 1,2 million de yens, même si le loyer en retard atteint 1,5 million de yens.

Cet amendement vise à clarifier la charge qui pèse sur le garant dans le contrat de bail et à éviter une responsabilité excessive. En tant que propriétaire, il est important d'envisager la fixation d'un montant maximum approprié et le recours à une société de garantie.

7. résumé

Le processus allant des arriérés de loyer à l'exécution forcée est basé sur des procédures prescrites par la loi. Ce processus comprend les étapes suivantes

  1. Découverte de l'arriéré et première réaction (rappels, contact avec le co-garant)
  2. Préparation de la procédure judiciaire (courrier certifié, avis de résiliation du contrat)
  3. Introduction d'une action en justice exigeant la restitution de l'immeuble et déroulement du procès
  4. Réalisation du délaissement par exécution forcée

En prenant des mesures appropriées à chaque étape, il est possible de recouvrer les arriérés de loyers et de procéder à une restitution rapide de l'immeuble. En même temps, il ne faut pas oublier que l'action doit être conforme à la loi et respecter les droits des locataires.

La question des arriérés de loyer est un défi majeur pour les propriétaires, mais avec les bonnes connaissances et une action précoce, les pertes peuvent être minimisées. Dans les cas particulièrement complexes, l'assistance d'un spécialiste peut aider à résoudre le problème plus efficacement.

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